jeudi 7 août 2014

Nos étoiles contraires, John Green.





"Mais, Gus, mon amour, je ne te dirai jamais assez combien je te suis reconnaissante de notre petite infinité. Je ne l'échangerai pas pour tout l'or du monde.
Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse."




Editions : Nathan
Auteur : John Green
Genre : Drame, Romance.
Nombre de page : 330
Prix : 16.90 

4ème de couverture : Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


Ma chronique : 

Bon je n'ai même pas besoin de présenter ce livre, je pense que la plupart d'entre vous le connaissent déjà. Mais voilà j'avais très envie de vous faire partager ce que j'ai ressenti en lisant ce livre. 

Mon dieu : Tant d'émotions ! 

Tout d'abord contrairement à ce que je pensais j'ai plus ris que pleurer dans ce livre, mais vraiment beaucoup plus. D'ailleurs j'avais, pleine d’appréhension, préparé les mouchoirs dès la première page. C'est Hazel qui m'a le plus fait rire, elle et ses pensées qui papillonnent : ça va de la ghettoïsation des œufs brouillés à sa façon de parler du film 300 en passant par sa façon de prendre les choses graves avec amusement (c'est la même chose pour Gus). 

"C’est une sorte de métaphore. Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer."

J'ai adoré Gus, j'ai aimé Gus. Lui et son humour, sa façon décaler de voir les choses. Et puis son histoire d'amour avec Hazel était simple : ils voulaient tous les deux s'aimer, simplement, librement, au delà de ce décompte de jour qui les sépare de la mort et qui les empêche d'être insouciant. Car la mort est beaucoup présente dans ce livre : Hazel sait que un jour ou l'autre elle  va mourir et que chaque jour qui passe l'a rapproche un peu plus de ce jour fatidique. Mais ce que j'aime chez elle,  c'est qu'elle cherche à faire le moins de mal possible. Alors que certains, à l'approche de la mort, cherchent à tout faire pour se faire connaître, pour laisser une trace de leur présence sur terre. Elle, elle préfère s'effacer le plus possible afin de préserver ceux qu'elle aime. 


 "J’ai l’impression d’être une grenade, maman. Je suis une grenade dégoupillée et, à un moment donné, je vais exploser. Alors j’aimerais autant limiter le nombre de victimes !"


     Et puis la fin, chute fatidique. Je ne vous spoil pas, promis. Mais voilà je ne m'y attendais absolument pas : Je suis moi même redescendu de ce nuage sur lequel étaient perchés Hazel et Augustus. Ça m'a bouleversé complètement, j'étais toute chamboulée. Je me disais que ce n'était pas possible. 

Après je vais oser dire quelque chose de négatif sur cette perle de John Green : j'ai été déçue des  dernières pages du livre. Ce n'est pas ça qui m'a touché : je n'ai  pas aimé ces lettres... Après peut être que j'en attendais trop de ce livre, après ce qu'il m'avait fait vivre. J'aurai aimé avoir une fin comme dans une Impériale Affliction : en plein milieu d'une phrase l'arrêt du livre, symbolisant la mort. Ça aurait fait l'effet d'une bombe je trouve. 


Ce livre m'a vraiment changé, moi et ma façon de penser. Un matin je pleurais devant mon croissant en pensant qu'il finira comme les œufs brouillés.  Et puis cette phrase :  "Sans souffrance, comment connaître la joie ? Un point de vue que j'avais toujours trouvé d'une stupidité et d'un manque de finesse inouïs. Pour le démontrer, il suffisait de dire que, même si le brocoli existait, ça n'empêchait pas le chocolat d'être bon." J'y ai réfléchi au moins une nuit. 

J'ai admiré Hazel et Gus, leur amour pour la vie, leur histoire. Ils m'ont fait rêvé, ils m'ont transporté, j'y ai cru et j'ai foncé droit dans le mur même si je savais que j'allais finir en petits morceaux. 




Mot de la fin : Merci John Green, ce petit bout de paradis que tu nous as offert à certainement bouleversé plus d'une personne. Et si vous ne l'avez pas lu (Honte à vous), lisez le, vraiment. Je le conseille à tous, quelques soit votre âge mais, si vous avez un cœur d'artichaut, achetez des actions chez Kleenex.


5/5 : Un coup de cœur !




Et vous, vous l'avez lu ?






4 commentaires:

  1. Lu en anglais il y a quelques temps mais je n'ai pas réussi a rentrer dedans à 100% je crois que je ne l'ai pas lu à la bonne période ... Pourtant c'est un livre touchant mais je ne sais pas ... Je réessayerai de le lire à l'occasion :)

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  2. Pas un coup de coeur pour ma part, mais ça reste un très beau roman. Ce livre devrait être vendu avec un paquet de Kleenex inclu!

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  3. Je suis à la traîne, je ne l'ai toujours pas lu et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque. J'appréhende un peu je crois...je penserai en tout cas à avoir à portée de main un paquet de mouchoirs ahah^^

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